L’OPPOSITION MUNICIPALE VOUS
PRESENTE SES MEILLEURS VŒUX !
Après six mois de silence, le
DOLE MAG reparaît au seuil de cette nouvelle année, permettant une expression restreinte de la minorité municipale. Oh ! Pendant
ce temps la municipalité de gauche a largement communiqué sous forme de tracts,
de flyers, d’inaugurations en tous genres. Une parution tous les six mois du
bulletin municipal ouvrant très modestement la place à l’opposition, c’est peu
pour pouvoir se targuer de « démocratie participative ». Mais
s’arroger « le monopole de la parole » ne date pas d’aujourd’hui.
Toujours est-il que nous
adressons à toutes les Doloises et tous les Dolois nos vœux les plus sincères
de bonne année. Ces vœux vont avant tout
vers celles et ceux qui ont connu une année difficile pour cause de maladie, de
deuil, de handicap ou de solitude ; vers ceux qui comme les employés d’Ideal
Standard ont perdu leur emploi et sont en situation de précarité matérielle
majeure. Que cette année puisse leur apporter réconfort et solidarité, dans un
monde difficile et égoïste.
Cette année 2012 aura une
importance particulière compte-tenu des échéances électorales nationales.
Existe-il des solutions-miracles qui permettraient de sortir de cette crise mondiale, de cette crise de l’Euro? Comme beaucoup nous
ne le pensons pas. Il faut se rendre à l’évidence, notre pays, l’Etat, les
collectivités territoriales, le système social, vivent au-dessus de leurs
moyens. Collectivement, nous dépensons beaucoup plus que ce que nous
produisons. Depuis une trentaine d’années, quels que soient les gouvernements,
la dette n’a cessé de progresser. Alors, qu’il y ait des injustices, certes;
qu’il y ait des situations inacceptables, en effet ; mais avant tout il
faut réduire les dépenses publiques. Les frais de fonctionnement injustifiés et
inutiles sont à bannir et nous devons garder
les ressources disponibles pour des
investissements productifs, créateurs de richesses et d’emplois.
Sur le plan local,
malheureusement, la municipalité socialiste a choisi une autre voie. En transférant
certaines fonctions à la Communauté d’agglomération du Grand Dole, on pouvait
espérer, soit une réduction de la fiscalité au prorata des impôts prélevés par
le Grand Dole, ou une politique de développement dynamique de la cité. Ni l’un,
ni l’autre !
Nous
assistons, au contraire à une politique dispendieuse en frais de personnel, et à
une politique erratique et coûteuse en investissement. Pour ne prendre que deux
exemples : est-il nécessaire d’investir 3 millions d’€ pour loger le
personnel administratif du Grand Dole dans l’Arc 2 ? Faut-il par un entêtement incompréhensible
vouloir à tout prix (5,5 Millions d’€) construire au Pasquier une salle de sports, qui ne pourra pas accueillir
de public, en détruisant une des plus belles promenades des bords du Doubs ?
Une salle de même type, construite à proximité des lycées et collège, beaucoup
plus pratique, coûterait deux fois moins cher !
L’autre
grande inquiétude sur la politique de la ville de DOLE est l’affaissement du
secteur culturel. Au cours des mandats précédents, nous avions amené notre cité
à un niveau de performance très correct
pour ces trois services : le conservatoire de musique, la médiathèque et
la Commanderie. Cette politique a été jugée comme trop « élitiste ».
Alors aujourd’hui on restreint à tout va, de transferts en restructurations,
nous assistons à une paupérisation rampante de l’offre ! Pourquoi vouloir
sacrifier ce domaine ? bien sûr, il faut faire des choix, certains sont
acceptables, mais il semble surtout,
qu’il y ait une volonté délibérée de réduire la qualité des prestations.
Alors
au cours de cette nouvelle année comme par le passé, sans esprit partisan, nous
ferons valoir le bon sens, le raisonnable, dans ce qui nous paraîtra être
l’intérêt général tout simplement. C’est notre rôle, c’est aussi notre devoir
d’élus.
A toutes
et à tous nous renouvelons nos vœux les plus sincères.
Gilbert Barbier, Jean
Pascal Fichère, Colette Bruand, Jacqueline Déjeux, Claire Bourgeois République,
Magali Perrin, Karima Mezerai, Jean Baptiste Gagnoux, Eric Rauscher.