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lundi 16 janvier 2012

Meilleurs Voeux


L’OPPOSITION MUNICIPALE VOUS PRESENTE SES MEILLEURS VŒUX !

Après six mois de silence, le DOLE MAG reparaît au seuil de cette nouvelle année, permettant  une expression restreinte de la minorité municipale. Oh ! Pendant ce temps la municipalité de gauche a largement communiqué sous forme de tracts, de flyers, d’inaugurations en tous genres. Une parution tous les six mois du bulletin municipal ouvrant très modestement la place à l’opposition, c’est peu pour pouvoir se targuer de « démocratie participative ». Mais s’arroger « le monopole de la parole » ne date pas d’aujourd’hui.

Toujours est-il que nous adressons à toutes les Doloises et tous les Dolois nos vœux les plus sincères de bonne  année. Ces vœux vont avant tout vers celles et ceux qui ont connu une année difficile pour cause de maladie, de deuil, de handicap ou de solitude ; vers ceux qui comme les employés d’Ideal Standard ont perdu leur emploi et sont en situation de précarité matérielle majeure. Que cette année puisse leur apporter réconfort et solidarité, dans un monde difficile et égoïste.

Cette année 2012 aura une importance particulière compte-tenu des échéances électorales nationales. Existe-il des solutions-miracles qui permettraient de sortir  de cette crise mondiale,  de cette crise de l’Euro? Comme beaucoup nous ne le pensons pas. Il faut se rendre à l’évidence, notre pays, l’Etat, les collectivités territoriales, le système social, vivent au-dessus de leurs moyens. Collectivement, nous dépensons beaucoup plus que ce que nous produisons. Depuis une trentaine d’années, quels que soient les gouvernements, la dette n’a cessé de progresser. Alors, qu’il y ait des injustices, certes; qu’il y ait des situations inacceptables, en effet ; mais avant tout il faut réduire les dépenses publiques. Les frais de fonctionnement injustifiés et inutiles sont à bannir et  nous devons garder les ressources disponibles pour  des investissements productifs, créateurs de richesses et d’emplois.

Sur le plan local, malheureusement, la municipalité socialiste a choisi une autre voie. En transférant certaines fonctions à la Communauté d’agglomération du Grand Dole, on pouvait espérer, soit une réduction de la fiscalité au prorata des impôts prélevés par le Grand Dole, ou une politique de développement dynamique de la cité. Ni l’un, ni l’autre !
Nous assistons, au contraire à une politique dispendieuse en frais de personnel, et à une politique erratique et coûteuse en investissement. Pour ne prendre que deux exemples : est-il nécessaire d’investir 3 millions d’€ pour loger le personnel administratif du Grand Dole dans l’Arc 2 ?  Faut-il par un entêtement incompréhensible vouloir à tout prix (5,5 Millions d’€) construire au Pasquier une  salle de sports, qui ne pourra pas accueillir de public, en détruisant une des plus belles promenades des bords du Doubs ? Une salle de même type, construite à proximité des lycées et collège, beaucoup plus pratique, coûterait deux fois moins cher !

L’autre grande inquiétude sur la politique de la ville de DOLE est l’affaissement du secteur culturel. Au cours des mandats précédents, nous avions amené notre cité à un  niveau de performance très correct pour ces trois services : le conservatoire de musique, la médiathèque et la Commanderie. Cette politique a été jugée comme trop « élitiste ». Alors aujourd’hui on restreint à tout va, de transferts en restructurations, nous assistons à une paupérisation rampante de l’offre ! Pourquoi vouloir sacrifier ce domaine ? bien sûr, il faut faire des choix, certains sont acceptables, mais  il semble surtout, qu’il y ait une volonté délibérée de réduire la qualité des prestations.

Alors au cours de cette nouvelle année comme par le passé, sans esprit partisan, nous ferons valoir le bon sens, le raisonnable, dans ce qui nous paraîtra être l’intérêt général tout simplement. C’est notre rôle, c’est aussi notre devoir d’élus.

A toutes et à tous nous renouvelons nos vœux les plus sincères.

Gilbert Barbier, Jean Pascal Fichère, Colette Bruand, Jacqueline Déjeux, Claire Bourgeois République, Magali Perrin, Karima Mezerai, Jean Baptiste Gagnoux, Eric Rauscher.